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Andrée Durand : « L’éducation populaire, une histoire d’audace et de résistance »
Lors de la journée de lancement du cycle des 80 ans de Peuple et Culture, Andrée Durand, cofondatrice de Peuple et Culture Puy-de-Dôme en 1964, a ouvert une carte blanche pour un « apport sensible ». Son intervention, à la fois intime et politique, rappelle que l’éducation populaire se nourrit d’audace, de rencontres et de résistances partagées.
Un héritage d’actions concrètes
Andrée Durand revient sur les débuts du mouvement en Auvergne :
- 1961 : Sa rencontre avec Peuple et Culture via Jacques Barbichon, qui l’initie à l’analyse sociologique à travers un photo-club et un montage diaporama sur la fermeture des Houillères du bassin d’Auvergne.
- Les universités de printemps (comme celle de Boulouris en 1962) : des espaces de formation où se croisent des militant·e·s de France et du continent africain, confrontant les héritages coloniaux et les enjeux de décolonisation.
Des projets pionniers :
- Des stages pour jeunes travailleurs, grâce aux congés-cadres jeunesse.
- Le soutien au Théâtre populaire d’Auvergne, dont une fresque orne toujours le Conseil départemental.
- « L’Œil écoute », une association pour une programmation théâtrale accessible à tou·te·s.
- Des ateliers culturels pour les femmes au foyer, pérennisés par les assistantes sociales.
« Nous n’étions ni plus riches ni plus malins, mais nous étions audacieux et tenaces. »
